[ Background ] - La famille Rosa

Trente ans plus tôt, quelque part dans un petit village proche de la jungle de Maguuma.

Le village était assez petit et ne compté qu’une poignée de guerriers de passage. La nouvelle avait fait force d’arriver à bon point, il semblait qu’une équipe en patrouille avait capturé un éclaireur Charr dans la matinée. Le Justicier Hablion avait alors ordonné que tout prisonnier fût trophée du village.

L’éclaireur Charr était un jeune archer du nom de Goan Flechepointu. Il s’était aventuré dans la jungle de Maguuma pour doser les défenses, enfin c’est ce que semblait dire la patrouille qui l’avait capturé car il était plutôt flué à son arrivé au village. Faiblement vêtu, il portait de simple bottes de cuir et un habit typique de jeune combattant Charr.

Apres de moultes haussé de cri de victoires peu mérités, les hommes du village avait accroché le pauvre Goan au centre du village sur un pilori et ceci, en plein soleil.

Le Charr ne parlait pas, le visage baissé, il semblait accepter ce sort décidé par les humains sans peiner. Au loin, une jeune arcaniste plutôt timide le regardait, cherchant au fond d’elle-même les raisons de cette capture mais personne ne semblait vraiment en vouloir connaître la raison. Il était toujours bon de lâcher la populace sur ce genre d’amusement sur la place publique, cela rendais, politiquement, le peuple sans questionnements.

Deux jours durant, le Charr resta la, personne ne semblait le nourrir ou vouloir lui donner de l’eau. La nuit tombé, elle venait le voir, en cachette, lorsque la lune était ombrée, et lui offrait un peu de sa gourde sans un mot et quelques miches de pains et des champignons fraichement ramassés du jour.

Le Charr la remerciait à chaque fois, très poliment, d’un sourire usé par le soleil et les membres endolories.

Ce n’est qu’au cinquième jour que l’événement se produit.

Le matin semblait électrique, les récoltes mauvaises et la tension dans le village était, avec du recul, surement la cause de ce qui se passa ce jour la.

Un enfant du village, qui semble t’il s’était fais un peu gronder pour une pomme volée dans le jardin d’un voisin, s’approcha du Charr et commença à lui lancer des cailloux l’accusant de tous les maux du village. Un autre gamin, trouvant l’acte amusant arriva et fit de même.

Au bout de quelques temps, tous les enfants du village étaient présents et lapidaient le jeune Charr.

Le sang coulait déjà, peut être bien trop et peut être fut-ce la goutte d’eau sur la réaction immédiate et non calculée de la jeune arcaniste.

D’un bond elle couru au centre du village, commença, pied à terre, à invoquer un rituel d’air et de ses mains sortir une Bourrasque qui cibla chacun des prétendants à ce lynchage publique. Elle avait bien choisi, sans le vouloir le moment, car personne ne sembla prêter attention à ce qui se passait vu l’incantation assez silencieuse et le temps qui n’était guère très bon.

Alors que tous les enfants étaient à terre, elle couru vers le Charr et le libera.

- Ne dites rien, suivez moi, nous partons...

Sans mots dire et fatigue aidant il acquiesça et la suivra. Le temps que les enfants se réveillent et donnent l’alerte elle était déjà dans les méandres de la jungle partant vers le sud. Aidé d’une branche, il la regardait avançant sans un mot, aussi fluette qu’une petite fille du haut de ses un mètre soixante, son livre de magie à la main et rien de plus.

Cela dura presque une semaine ou ils campaient entre deux bosquets et arrivèrent enfin à la mer. Le laissant un peu caché a quelques pas du village côtier, elle vendit son libre de magie et ce qu’elle avait sur elle pour quémander le besoin d’un bateau pour accoster à Fahranur, proche de Jokanur, et d’une caisse assez grande, prétextant le besoin d’emmener des échantillons d’arbre pour une soit disant étude botaniques druidique.

Alors qu’elle récupéra la caisse, Goan l’aida et compris de suite quel était son plan, il troua le haut de la caisse et accepta de s’y mettre sans mot dire. Elle appela alors des ouvriers du village qui chargèrent la caisse sur la petite goélette et au soir même le bateau partait pour Istan.

Elle, avec l’équipage, mangeant et dormant et l’unique pensée de Goan, enfermé dans sa caisse telle une bête ...

[HRP on]
Ceci est la premiere partie du background de Rosa Enigma et de ses soeurs, j'en dis pas trop de suite sinon ca ferais long et vu que je le construit un peu en temps reel je vais pas tout dire . Quoi qu'il en soit désolé des fautes, je suis au travail et j'ai pas trop le temps de me relire et merci de me lire tout comme j'apprecie de vous avoir lu dans les postes.

De nos jours, quelque part dans l’ile du sorcier.

Je ne savais pas vraiment ce qui s’est passé ensuite lorsque ma mère partie avec le jeune Charr, ce n’était que des suppositions basés sur des faits que jamais je n’avais vérifié. Etant la plus jeune de mes quatre sœurs, les histoires au coin du feu avaient du être déformées au fil de temps mais une chose était sur, je n’oublierais jamais les premiers moments de ma naissance et la peur qui brulait notre essence de vie à chaque instant ou chaque bruit que nous pouvions entendre.

Combien de fois mon père avait du se cacher dans le petits débarras que nous avions construit à son égard ainsi que les vivres, que chaque jour, nous changions dans sa cachette. Je n’aurais jamais pu vivre ce que ma mère et moi avons vécu dans ma plus tendre enfance lorsque nous fumes que toutes les deux seules quand mes sœurs partirent aux quatre coins du monde pour parfaire leurs entrainements.

Une chose est sur, ma mère l’avait aimé et la réciprocité n’était point à prouver. La vie à trois était plutôt amusante, nous ne pouvions voir personne et nous vivions cachés comme des parias mais des parias heureux. Je me souvins de mes premiers pas, m’aidant de la flèche d’acier de mon père m’aidant à grand rire de me voir telle une vieillarde cherchant à marcher aidée d’une flèche en guise de canne.

Je me souviens aussi du premier regard de ma mère à mes quatre ans lorsque soudain ma pilosité du visage changea brutalement et ce regard de peur mélangé d’un zeste de honte et d’incompréhension concernant mon avenir. A ce moment la je ne savais pas ce que voulais dire ce regard mais j’en avais compris le sens.

A l’âge de mes sept ans j’avais compris que l’atmosphère pesait trop et les événements que je vous raconterais plus tard furent le déclenchement de mon entêtement et la raison de ma haine envers l’homme et plus particulièrement à ceux qui ne pouvait me comprendre.

Je savais que ma vie serait à se faire derrière un masque, cachant ma véritable identité sans jamais connaître l’amour et avoir à réaliser le rêve de ma mère de perpétuer la lignée de notre famille. Je laissais ca à ma sœur arcaniste et moniale, moi et mon autre sœur guerrière allions surement vivre la même chose à cause de notre différence.

*se pose sur le sol et verse une larme*